Tout l’été, FrenchMania propose à plusieurs de ses talents cinéma préférés de répondre à son French’Questionnaire ! Après Lidia Terki, Bertrand Mandico, Morgan Simon, Antony Cordier, Félix Maritaud, Guillaume Gouix et Alysson Paradis c’est au tour de Lætitia Dosch de conclure la saison en partageant sa passion pour le cinéma français. Nommée cette année au César du meilleur espoir féminin pour sa prestation dans Jeune Femme de Léonor Serraille, Lætitia Dosch s’est également illustrée dans des films comme La Bataille de Solférino de Justine Triet ou Gaspard va au mariage d’Antony Cordier. Cette année, elle sera à l’affiche de Nos batailles de Guillaume Senez, partageant l’affiche avec Romain Duris. Elle y incarne la sœur bienveillante d’Olivier (Romain Duris), un ouvrier en pleine détresse après avoir été quitté par sa femme.
J’aimerais vivre dans Dans la cour de Pierre Salvadori – Lætitia Dosch
Le film français ou francophone à voir seule l’été, les volets fermés, quand les autres sont à la piscine ou la plage ?
Lætitia Dosch : La Maman et la Putain de Jean Eustache. C’est un plaisir interdit parce qu’il est introuvable en DVD, mais, en fait, on peut le trouver sur Youtube. C’est le premier film que j’ai regardé cet été quand j’ai arrêté de fumer, à cause de sa beauté, mais aussi de sa durée (3h30) en ne pensant pas à la cigarette.
Le film que vous revoyez régulièrement entre potes et dont vous répétez les répliques entre deux sessions de barbecue ?
L.D : Les films des frères Peter et Bobby Farrelly comme Mary à tout prix, Deux en un ou encore Fous d’Irène. On chante les chansons de Mary à tout prix.
Le film qui vous donne envie de galocher votre voisin ou voisine de canapé ?
L.D : La scène d’ouverture de La Nuit nous appartient de James Gray avec Joaquin Phoenix, Eva Mendes et Blondie…
Un film français dans lequel vous pourriez vivre à l’année longue ?
L.D : J’aimerais vivre dans Dans la cour de Pierre Salvadori, dans leur immeuble. J’aimerais bien que Nicolas Bouchaud déménage, comme ça je reprendrais son appartement. J’aurais Catherine Deneuve à l’étage qui serait obsédée par les fissures, et Gustave Kervern en gardien d’immeuble. J’espère que si j’habitais là-bas, il ne se serait pas suicidé à la fin.
Un héros ou héroïne français(e) de fiction que vous adoriez enfant ?
L.D : Marie Pervenche, la beauté de son uniforme, son grain de beauté à la bouche et sa répartie. D’ailleurs on en voit plus dans la rue, des pervenches, c’est les flics qui font ça maintenant. Une pervenche enquêtrice, la classe !
Le réalisateur ou la réalisatrice français(e) dont vous avez vu tous les films ?
L.D : Pierre Salvadori. Même les Marchands de sable. Il y en a un que j’aime beaucoup, c’est Après vous. Je l’ai vu après Les Apprentis et Dans la cour, qui sont mes préférés. C’est celui-là le plus burlesque, avec José Garcia suicidaire et Daniel Auteuil en bon Samaritain, c’est vachement bien.
Le film français de l’année pour vous ?
L.D : Le documentaire L’Époque de Matthieu Bareyre, que j’ai eu la chance de découvrir au festival de Locarno et qui sort à la fin de l’année. Un documentaire qui filme des gens entre 16 ans et 25 ans, la nuit en Ile-de-France ces trois dernières années… Très fort.
Votre actualité prochaine ?
L.D : HATE, c’est une pièce de théâtre en duo avec un cheval. Elle passe à Nanterre du 15 au 23 septembre puis du 26 au 27 à Marseille. Sinon, il y a la sortie de Nos Batailles de Guillaume Senez et le tournage de Passion Simple d’Annie Ernaux par Danielle Arbid. Et aussi, un tournage d’une comédie avec Thomas N’Gijol qui s’appelle Les Cobayes de Emmanuel Poulain-Arnaud, dont j’ai beaucoup aimé le scénario.